La privatisation n’a pas bonne presse en Afrique. Elle a été souvent contestée, voire remise en cause au regard de son bilan mitigé. Elle est souvent présentée comme une menace pour le développement et la création d’emplois. Toutefois, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Car si la mise en œuvre des privatisations en Afrique a été dévoyée en raison du non respect de certains préalables institutionnels (état de droit, liberté des prix, concurrence saine, etc.), ce n’est pas pour autant que les privatisations sont perverses en soi. Au contraire, bien mises en œuvre, elles seront sources de prospérité pour tous, et ce pour plusieurs raisons.