Emmanuel Martin – Le 9 juin 2009. Le décès du Président du Gabon, Omar Bongo, en place depuis 1967, a attristé la classe politique française. Pour Jacques Chirac, ancien Président de la République Française, c’est la perte d’un « sage », celle d’un « grand et fidèle ami de la France » pour son successeur, Nicolas Sarkozy. Le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner a pour sa part déclaré que la France « perd un ami » et « déplore également une perte pour l’Afrique, continent où M. Bongo Ondimba, unanimement respecté par ses pairs, avait œuvré avec détermination et courage à la paix et à la stabilité ». A en juger par les hommages de la classe politique française, l’homme était un véritable ami de la France et un modèle de probité.