Le service des impôts sud-africain se plaint de son déficit en matière de recouvrement des impôts. Il a collecté 1,28 trillions de rands au lieu des 1,3 trillions prévus, soit une différence d’environ 20 milliards de rands. Ce chiffre, comparé aux déficits des années précédentes, est nettement supérieur. Ainsi, le fisc sud-africain (SARS) est en croisade pour la moralisation fiscale. Mais comment peut-il mener une croisade aussi incandescente et irresponsable pour permettre au gouvernement de tirer davantage de richesses de citoyens productifs et d'investisseurs étrangers, alors que la corruption sévit et que l'État continue à entraver la liberté économique ?