Point d’industrie sans énergie. Cette assertion est d’autant plus vraie qu’au Cameroun, la centrale hydroélectrique d’Edéa 1 avait été construite en 1953 entre autres pour alimenter l’industrie électrochimique de la société ALUCAM. Mais depuis lors, le développement énergétique n’a pas suivi la croissance démographique qui s’est stabilisée autour de 3% depuis les années 1976. Ainsi depuis une vingtaine d’années, le pays vit au rythme des coupures intempestives d’électricité qui font fonctionner au ralenti les activités économiques. Dans le débat public, la question n’est plus de savoir à qui la faute dans la mesure où le problème de déficit d’investissements (déficit de l’offre) et de gestion patrimoniale depuis la création de la Société Nationale d’Electricité du Cameroun (SONEL) en 1974 est connu. La question qui taraude les esprits est de savoir comment résoudre durablement ce problème.