Depuis le 21 novembre 2016, le Cameroun traverse une énième crise sociale qui pousse certains observateurs à prédire l’imminence de l’expression sur la place publique d’un malaise généralisé. Cette fois-ci, ce sont les deux régions anglophones du pays (Nord-Ouest et Sud-Ouest) qui sont mobilisées contre la volonté de les «francophoniser». En réalité, la revendication linguistique n’est qu’un prétexte qui cache le «problème national» de marginalisation des minorités linguistique, ethnique, religieuse, etc. En effet, les motivations sous-jacentes derrière ces contestations sont l’exclusion politique et économique. De quoi s’agit-il et que faut-il faire ?